De sombres déchirures en horizons fleuris,
Ils ouvrent mes blessures
Pour les recoudre après…
Jetant des aiguillettes sur mes pauvres plaies
Ouvertes par le froid
De leur brûlantes gelures.
Ne pourraient-ils souffler
Autre chose que du froid…
Ils ne pourraient souffler nul autre vent si pur
Que leurs propos glacés,
Me projetant au loin dans la cour des Miracles…
Comme si j’avais besoin d’être glacée par l’effroi
De mes rêves embrumés…
Ne pourraient-ils souffler
Autre chose que du froid…
Ne pourraient-ils plutôt souffler le bois,
Souffler la braise…
Ne pourraient-ils plutôt
Souffler le chaud…