Silence…
Laissez-les tourner la page blanche de leurs peurs,
Sans heurts…
L’écran de leur douleur s’éteindra
En un fondu tout en douceur…
Peut-être même sur des couleurs
De leur enfance…
Silence…
Ne les brusquez pas.
Les taiseux ne parlent pas, ou peu,
De leurs absences.
Le clap de fin n’a pas sonné le glas
De leurs souffrances.
Faites silence.
Et laissez-les tourner la page rance de leurs errances
Et de leurs chagrins…