La mort est partout, l’échéance…
Et nous, debout
Parmi les cadavres et la vermine,
Gorgés de sang, triomphants de vie,
Futurs mourants…
Ma condition charnelle parfois m’insupporte.
Je voudrais être emportée
Par un nuage d’éphémères…
Le Temps me harcèle…
Il erre
Tel un lépreux agitant sa crécelle
Et vient frapper à ma porte…
La mort est partout, l’échéance…
Et moi, étendue,
Gonflée d’angoisses et d’incertitudes
Qui plongent mon âme avec délice
Dans un marécage horrifique
Et dans un rire diabolique me font subir
Tous les supplices…
Celui du doute est l’un des pires…
Le Temps m’insupporte et me harcèle…
Il erre
Tel un lépreux agitant sa crécelle.
Je l’entends…
Il frappe à ma porte.
Je voudrais être emportée
Par un nuage d’éphémères…